Les aquifères karstiques alimentent 80 % des captages en eau potable et la quasi-totalité des rivières du massif du Jura. L’observatoire Jurassic Karst vise à étudier les liens entre le fonctionnement biogéochimique de la zone d’infiltration et la réponse hydrochimique des systèmes karstiques, en portant une attention particulière aux conséquences du réchauffement climatique et de l’évolution de l’utilisation des sols.
Le contexte topographique spécifique de l’arc jurassien permet l’étude de ces processus à altitude croissante le long d’un gradient climatique. La couverture végétale et la typologie des sols évoluent le long de ce gradient, en modulant ainsi le fonctionnement biogéochimique de la zone d’infiltration du karst.